Malgré la pandémie, les conseillers du CAAP sont disponibles !

Malgré la pandémie, les conseillers du CAAP sont disponibles !

Malgré la pandémie, les conseillers du CAAP sont disponible !

 

Maintien des services du CAAP-GÎM en période de pandémie COVID-19.

En lien avec la pandémie de COVID-19 et les mesures gouvernementales mises en place pour contrer la COVID-19, nous nous devons de mettre en place des mesures préventives.

Afin d’assurer la santé et la sécurité de la clientèle et des employés, le Centre d’assistance et d’accompagnement aux plaintes Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine (CAAP-GÎM) suspend toute activité nécessitant des rencontres physiques, et ce pour une durée indéterminée.

Les services offerts par le CAAP-GÎM sont maintenus par téléphone. Vous pouvez nous contacter par téléphone au 1-877 767-2227 ou 1-418-368-7433 et par courriel au caap-gim@cgocable.ca. De cette manière, nous pourrons vous aider en toute sécurité. Nous vous informerons à nouveau lorsque la situation sera revenue à la normale.

Avec la deuxième vague, l’équipe du CAAP-GÎM souhaite vous rappeler que nous sommes là pour répondre à vos questions et vous soutenir.

Merci de votre collaboration et de votre compréhension.

UN NOUVEL OUTIL D’INFORMATION DESTINÉ AUX AÎNÉS

UN NOUVEL OUTIL D’INFORMATION DESTINÉ AUX AÎNÉS

Un nouvel outil d’information pour les personnes vivant en résidences privées pour aînés

La Fédération des centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (FCAAP) a mis en ligne le 30 novembre dernier une toute nouvelle page web, destinée aux aînés qui cherchent à être mieux informés sur le bail en résidences privées pour aînés (RPA). Ils y trouveront également de l’information sur le soutien offert par les CAAP du Québec.  

Articulé autour de la thématique Informer, Aider, Accompagner, ce nouvel outil, accessible à même le site internet de la FCAAP, permettra notamment aux personnes aînées qui vivent en RPA, ainsi qu’à leurs proches, de mieux comprendre les droits et obligations associés à leur bail. 

Elles pourront également en apprendre davantage sur le service d’information et de soutien CAAP sur le bail, offert par les Centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP) partout au Québec, et destiné aux personnes vivant en RPA qui rencontrent des situations problématiques avec leur résidence. 

Exemple de situations problématiques :  les avis de renouvellement et les augmentations de loyer, la qualité des services reçus et, plus récemment, la facturation injustifiée des services d’entretien ménager non rendus à cause de la pandémie. Nos conseillers sont là pour aider à régler ce type de problème ! 

À travers cette page web, nous invitons donc toutes les personnes aux prises avec de telles situations à communiquer avec les conseillers du CAAP de leur région. Elles trouveront auprès d’eux de l’information pertinente, de l’aide personnalisée et l’accompagnement nécessaire dans toute démarche éventuelle. 

« Nous sommes convaincus que ce nouvel outil facilitera aux aînés l’accès à de l’information essentielle en lien avec leur bail, qu’ils pourront évaluer aisément l’étendue des solutions qui s’offrent à eux en cas de difficultés avec leur résidence et qu’ils sauront dorénavant où demander de l’aide », précise Nathalie Dubois, directrice générale par intérim de la FCAAP.

La réalisation de cette page web s’inscrit dans le plan de déploiement du nouveau service CAAP sur le bail et dans la production de différents outils d’information et de promotion du service, pour lesquels la Fédération des CAAP a reçu une aide financière du Gouvernement du Québec. Une campagne de promotion sur les réseaux sociaux sera également mise en place afin de promouvoir ce nouvel outil auprès de la population.

 

Source:

 Pierre Trahan, Conseiller en communication de la FCAAP                                    

 Nathalie Dubois, Directrice générale par intérim de la FCAAP                                                                

 

COVID-19 et milieux d’hébergement pour les personnes aînées : le Protecteur du citoyen mènera une enquête

COVID-19 et milieux d’hébergement pour les personnes aînées : le Protecteur du citoyen mènera une enquête

26 MAI 2020

Crise de la COVID-19 et milieux d’hébergement pour les personnes aînées : le Protecteur du citoyen mènera une enquête

La protectrice du citoyen, Marie Rinfret, annonce la tenue d’une enquête impartiale et indépendante à l’égard du ministère de la Santé et des Services sociaux et de certains établissements du réseau public de la santé. 

Alors que les CHSLD sont frappés de plein fouet par la COVID-19, le Protecteur du citoyen est très préoccupé par la situation des personnes âgées hébergées dans plusieurs milieux de vie collectifs, et s’inquiète des mesures prises pour assurer leur sécurité et leur bien-être. La multiplication des décès et des foyers de contagion mène à des constats alarmants quant à la capacité des milieux d’hébergement à faire face à la pandémie dans un contexte où même les soins de base ne sont pas toujours assurés.

Amélioration des soins et des services aux aînés

L’enquête systémique du Protecteur du citoyen aura pour objectif de faire la lumière sur la réponse du gouvernement et du réseau de la santé à la crise de la COVID-19 dans les milieux de vie collectifs pour aînés. Cette enquête permettra notamment d’identifier : 

  • Les améliorations requises dans les milieux de vie collectifs pour aînés, en fonction du déroulement de la crise et des fragilités déjà connues;
  • Les mesures à mettre en place afin de mieux faire face à une situation pandémique future ou à toute autre crise majeure similaire.

Un rapport d’étape dès l’automne prochain 

L’enquête du Protecteur du citoyen devrait être complétée à l’automne 2021.

Accès à un médecin de famille

Accès à un médecin de famille

Procédure pour s’inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille

Si vous n’avez pas de médecin de famille, voici quelques actions à poser afin de vous inscrire sur la liste d’attente pour en obtenir un. Notez bien qu’il est impossible de prévoir avec précision combien de temps vous pouvez être sur la liste d’attente. Le délai peut varier selon votre état de santé, la disponibilité des médecins et le nombre d’inscriptions sur la liste d’attente de votre MRC.

Pour vous inscrire par Internet

1. Pour vous inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) en ligne, cliquez ici.

2. Vous devez aussi maintenir à jour vos coordonnées (adresse, numéro de téléphone, autre).

3. S’il y a un changement dans votre condition de santé, vous devez modifier les informations sur le site Internet.

Ceci permettra à votre cote de priorité d’être ajustée selon votre nouvel état de santé.

Pour vous inscrire par téléphone

Dans le cas où vous n’avez pas accès à Internet, ou si vous désirez vous inscrire, mettre à jour vos coordonnées ou les informations concernant votre état de santé par téléphone, voici le numéro où appeler, selon votre MRC :

La Côte-de-Gaspé
1-877-666-8766, poste 3333 

Le Rocher-Percé
(418) 689-2261, poste 2020 

La Baie-des-Chaleurs
1-866-568-8136 

La Haute-Gaspésie
(418) 763-7771, poste 2705

Ces numéros sont également disponibles sur le site Internet du : Centre Intégré de Santé et de Services Sociaux  de la Gaspésie.

 

Exemple de démarche de plainte individuelle

Exemple de démarche de plainte individuelle

Madame Gauthier(1) a demandé une chambre semi-privée quand elle a dû être hospitalisée pour une première fois. Cependant, elle s’est retrouvée avec un homme dans sa chambre et cela l’intimidait beaucoup étant donné qu’elle devait recevoir des soins à l’abdomen. De plus, il n’y avait pas de rideaux pour séparer les lits; ils avaient été retirés pour être nettoyés.

Très déçue de son expérience à l’hôpital, madame Gauthier souhaitait porter plainte, mais elle ne savait pas où, ni comment. Elle avait déjà entendu parler du CAAP et a décidé d’appeler pour en savoir plus.

La conseillère avec qui elle a été mise en communication lui a expliqué que les plaintes devaient être déposées au commissariat aux plaintes et à la qualité des services de l’hôpital où elle était et qu’elle pouvait faire sa plainte par téléphone ou par écrit. Madame Gauthier ne se sentait pas à l’aise d’appeler elle-même au commissariat. Elle a indiqué à la conseillère qu’elle préfèrerait formuler une plainte écrite, mais que cela lui semblait compliqué et long; de plus elle s’avouait un peu découragée. La conseillère du CAAP lui a expliqué qu’elle pouvait l’aider à produire une lettre de plainte. Rassurée, madame Gauthier a pris rendez-vous avec elle pour aller de l’avant.

Lors de la rencontre, la conseillère a expliqué à madame Gauthier qu’elle avait le droit que son intimité et sa dignité soient respectées, même à l’hôpital, et que son souhait de porter plainte était légitime. Elle a pris en note les événements rapportés afin de préparer une de lettre que madame Gauthier allait pouvoir approuver puis signer. Il ne lui resterait donc plus qu’à la poster au commissariat.

La conseillère avait bien indiqué à madame Gauthier que la commissaire aux plaintes entrerait en contact avec elle pour entendre sa version des faits. Elle lui a donc offert de l’aider à se préparer et même de l’accompagner lors de cet entretien. Madame Gauthier s’est sentie plus confiante et a pu constater qu’on prenait sa demande très au sérieux.

Au terme de l’enquête menée par le commissariat, madame Gauthier a reçu une lettre de la commissaire. Cette dernière a pu conclure que sa plainte était justifiée et que des mesures correctives avaient été mises en place à l’hôpital.

En effet, selon la commissaire, on aurait pu proposer des mesures temporaires pour préserver l’intimité de madame Gauthier ; soit, par exemple, en installant un paravent mobile ou en la déplaçant ailleurs. Cependant, comme une chambre semi-privée n’exclue pas la possibilité d’être avec une personne de l’autre sexe, madame Gauthier a appris qu’on aurait dû l’informer de cette possibilité. D’ailleurs, la commissaire lui a indiqué qu’elle aurait pu demander de changer de chambre. Ainsi, la commissaire a reconnu qu’elle aurait eu le droit d’être informée sur l’ensemble de ces alternatives.

Conséquemment, elle a demandé au gestionnaire des admissions de corriger cette lacune par un rappel auprès du personnel qui assure la gestion des lits. De plus, un rappel par communiqué écrit a également été fait à toutes les équipes de soins afin d’éviter que pareille situation ne se reproduise.

Finalement, madame Gauthier a ainsi pu constater que sa plainte avait permis de faire avancer les choses.

(1) Nom fictif. Toutes ressemblances avec une situation ayant été vécue par une ou des personnes existantes ou ayant existées sont purement fortuites.

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