Devenir membre

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Devenir membre

*Aucun frais d’adhésion n’est requis.

POURQUOI DEVENIR MEMBRE?

  • Pour appuyer la mission de l’organisme;
  • Pour permettre à plus de personnes d’obtenir de l’information;
  • Pour contribuer à l’amélioration des services et au respect des droits prévus dans la LSSSS;
  • Pour développer un partenariat avec notre équipe.

 

PRIVILÈGES DES MEMBRES

  • Invitation à l’assemblée générale annuelle;
  • Invitation à participer aux activités associatives organisées par le CAAP-GÎM;
  • Pour le membre régulier – à titre personnel -, possibilité de présenter sa candidature au sein du conseil d’administration.

 

CONDITIONS POUR ÊTRE MEMBRE

  • Être âgé de 18 ans ou plus et ne pas être sous tutelle;
  • Ne pas être jugé inapte par un tribunal;
  • Être résidant de la région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et adhérer à la mission du CAAP-GÎM;
  • Si vous êtes un membre partenaire, bien vouloir désigner une personne pour vous représenter.

 

ORGANISME MEMBRE

  • Être un OBNL dont les activités se déroulent sur le territoire de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
  • Faire entériner la demande d’adhésion par son conseil d’administration
  • Nommer une représentante ou un représentant (doit répondre aux conditions d’adhésion d’un membre individuel.
  • Par son statut d’OBNL, le CAAP nécessite l’appui volontaire d’organismes et d’individus membres.
  • En soutenant sa mission, ceux-ci contribuent à créer un réseau d’influence, à partager une vision, à échanger et à collaborer.

Je veux devenir membre du CAAP – GÎM

* Votre adhésion se renouvellera automatiquement chaque année, à moins que vous nous avisiez que vous ne désirez plus être membre.

Note : Les avantages dont bénéficient les membres sont revus régulièrement, selon les mises à jour continues.

Principes

Principes

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Principes

Afin d’assurer le respect de l’usager dans sa démarche, le CAAP – Gaspésie-îles-de-la-Madeleine a adopté les valeurs suivantes :

 

Le respect
Le respect est solidement ancré dans la culture organisationnelle. En plus d’une attitude
d’écoute et d’accueil, respecter l’autre, c’est faire preuve d’ouverture et d’empathie en toutes
circonstances.

Le professionnalisme
Autant dans ses relations avec autrui empreintes de compétence et de crédibilité que dans son
approche avec sa clientèle, le professionnalisme est au centre des préoccupations du CAAP-GIM.

L’engagement
En plus de l’équipe qui est engagée et mobilisée au service de la mission de l’organisation, la
clientèle l’est également à l’égard de sa propre situation dans une perspective d’autonomisation
puisque l’usager demeure le maître d’oeuvre de sa démarche.

La confidentialité
Compte tenu de la teneur des opérations du CAAP-GIM, les plaintes des usagers sont traitées
avec discrétion et en fonction des règles de confidentialité édictées par la loi.

L’accessibilité
Tous nos services sont accessibles gratuitement et nous assurons une présence dans toute la
région de la Gaspésie-Île-de-la-Madeleine, dans des lieux adéquats et en fonction d’un horaire
souple.

Indépendant du RSSS

Indépendant du RSSS

Le CAAP est un organisme communautaire, financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Nous déterminons de façon autonome notre mission, nos approches, nos pratiques et nos orientations. Il s’agit d’un organisme à but non lucratif (OBNL) dirigé par un conseil d’administration élu par nos membres.

Ainsi, nous accompagnons et informons nos usagers en toute indépendance des commissariats aux plaintes et autres composantes du réseau de la santé. Nous sommes au service des citoyens.

Le rôle du CAAP dans le réseau de la santé et des services sociaux est reconnu dans la Loi sur la gouvernance du système de santé et de services sociaux (LGSSSS) aux articles 726-727.

Extrait de la Loi sur la gouvernance du système de santé et de services sociaux (LGSSSS)

Santé Québec doit, pour chaque région sociosanitaire, confier à au moins un organisme communautaire les fonctions suivantes à l’égard de toute personne qui en fait la demande:

1°  l’informer sur le fonctionnement du régime des plaintes;
2°  l’aider à clarifier l’objet de sa plainte et, au besoin, la rédiger;
3°  l’assister et l’accompagner à chaque étape du processus de plainte;
4°  faciliter la conciliation avec toute instance concernée.
Un organisme n’est pas tenu de traiter la demande d’une personne qui ne réside pas dans la région qu’il dessert ou dont la plainte ne relève ni du commissaire aux plaintes et à la qualité des services nommé pour un établissement de Santé Québec de cette région, ni du Protecteur des usagers en matière de santé et de services sociaux. Il doit alors diriger la personne à l’organisme compétent pour traiter la demande. Lorsque plus d’un organisme est impliqué dans le traitement de la demande, ils doivent collaborer entre eux.
 

Source : Légis Québec

Exemple de démarche de plainte individuelle

Exemple de démarche de plainte individuelle

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Exemple de démarche de plainte individuelle

Madame Gauthier(1) a demandé une chambre semi-privée quand elle a dû être hospitalisée pour une première fois. Cependant, elle s’est retrouvée avec un homme dans sa chambre et cela l’intimidait beaucoup étant donné qu’elle devait recevoir des soins à l’abdomen. De plus, il n’y avait pas de rideaux pour séparer les lits; ils avaient été retirés pour être nettoyés.

Très déçue de son expérience à l’hôpital, madame Gauthier souhaitait porter plainte, mais elle ne savait pas où, ni comment. Elle avait déjà entendu parler du CAAP et a décidé d’appeler pour en savoir plus.

La conseillère avec qui elle a été mise en communication lui a expliqué que les plaintes devaient être déposées au commissariat aux plaintes et à la qualité des services de l’hôpital où elle était et qu’elle pouvait faire sa plainte par téléphone ou par écrit. Madame Gauthier ne se sentait pas à l’aise d’appeler elle-même au commissariat. Elle a indiqué à la conseillère qu’elle préfèrerait formuler une plainte écrite, mais que cela lui semblait compliqué et long; de plus elle s’avouait un peu découragée. La conseillère du CAAP lui a expliqué qu’elle pouvait l’aider à produire une lettre de plainte. Rassurée, madame Gauthier a pris rendez-vous avec elle pour aller de l’avant.

Lors de la rencontre, la conseillère a expliqué à madame Gauthier qu’elle avait le droit que son intimité et sa dignité soient respectées, même à l’hôpital, et que son souhait de porter plainte était légitime. Elle a pris en note les événements rapportés afin de préparer une de lettre que madame Gauthier allait pouvoir approuver puis signer. Il ne lui resterait donc plus qu’à la poster au commissariat.

La conseillère avait bien indiqué à madame Gauthier que la commissaire aux plaintes entrerait en contact avec elle pour entendre sa version des faits. Elle lui a donc offert de l’aider à se préparer et même de l’accompagner lors de cet entretien. Madame Gauthier s’est sentie plus confiante et a pu constater qu’on prenait sa demande très au sérieux.

Au terme de l’enquête menée par le commissariat, madame Gauthier a reçu une lettre de la commissaire. Cette dernière a pu conclure que sa plainte était justifiée et que des mesures correctives avaient été mises en place à l’hôpital.

En effet, selon la commissaire, on aurait pu proposer des mesures temporaires pour préserver l’intimité de madame Gauthier ; soit, par exemple, en installant un paravent mobile ou en la déplaçant ailleurs. Cependant, comme une chambre semi-privée n’exclue pas la possibilité d’être avec une personne de l’autre sexe, madame Gauthier a appris qu’on aurait dû l’informer de cette possibilité. D’ailleurs, la commissaire lui a indiqué qu’elle aurait pu demander de changer de chambre. Ainsi, la commissaire a reconnu qu’elle aurait eu le droit d’être informée sur l’ensemble de ces alternatives.

Conséquemment, elle a demandé au gestionnaire des admissions de corriger cette lacune par un rappel auprès du personnel qui assure la gestion des lits. De plus, un rappel par communiqué écrit a également été fait à toutes les équipes de soins afin d’éviter que pareille situation ne se reproduise.

Finalement, madame Gauthier a ainsi pu constater que sa plainte avait permis de faire avancer les choses.

(1) Nom fictif. Toutes ressemblances avec une situation ayant été vécue par une ou des personnes existantes ou ayant existées sont purement fortuites.

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